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Les soulèvements de la terre
vendredi 8 avril 2022, par
À mesure que s’accélère la dégradation des conditions de vie sur terre, nous sommes de plus en plus nombreux.ses à se sentir tenaillé.e.s par la confusion, la colère et l’absence d’horizon. Qu’attendre d’une énième COP ou d’un catalogue printanier de promesses électorales ?
Seul un basculement radical - un soulèvement - pourrait permettre d’enrayer le réchauffement climatique et la 6ème extinction massive des espèces déjà en cours.
Au fond, nous le savons, il ne nous reste aujourd’hui plus d’autre voie que de mettre toutes nos forces dans la bataille pour enrayer le désastre en cours, et abattre le système économique dévorant qui l’engendre.
CONTRE LA SPÉCULATION ET L’ACCAPAREMENT, REPRENONS LA TERRE !
À mesure que s’accélère la dégradation des conditions de vie sur la planète et la pression sur les ressources, les terres cultivables sont devenues un enjeu stratégique que le capitalisme s’accapare. Partout dans le monde, paysannes et paysans sont petit à petit dépossédé-e-s de leur outil de subsistance et de travail. Nous, paysan-ne-s installé-e-s ou en devenir, citoyen-ne-s en résistance pour un monde meilleur, refusons cette situation. Nous portons une vision de la terre libérée des intérêts financiers, dont les usages seraient pensés collectivement, dans une perspective de souveraineté alimentaire.
Nous n’acceptons pas que des hectares restent à l’abandon suite à des montages juridiques opportunistes laissant entrevoir de juteuses opérations spéculatives.
Notre action s’inscrit dans la durée. Cet hiver, nous arracherons la terre aux spéculateurs et la préparerons pour des plantations ce printemps. Nous en revendiquons collectivement le droit.
Des paysan-ne-s en devenir sont prêt-e-s à s’investir sur le long terme et nous réfléchirons ensemble aux différentes manières de les soutenir : matériellement, financièrement, mais aussi juridiquement et dans la lutte pour asseoir le droit d’usage de ces futur-e-s paysan-ne-s. Se réapproprier collectivement ces terres, c’est décider collectivement de leur devenir, sans attendre les décisions institutionnelles lointaines ou une nécessaire mais hypothétique réforme agraire.
Contre la spéculation et l’accaparement, soyons nombreux et nombreuses pour remettre la terre en commun !
Voir le site : https://lessoulevementsdelaterre.org/