Il souhaite ainsi donner à comprendre qu’aucun syndicat, aucun mouvement de grève, aucune « grogne sociale généralisée » ne seraient plus en mesure de mettre en échec les « réformes structurelles » voulues par ce gouvernement et qu’on se le dise : il n’y aura pas de nouvelle reculade des décideurs comme en 1995. Il s’agit ainsi d’infliger une défaite profonde à toute protestation sociale ou politique afin d’imposer le cortège de remises en cause sociales et politiques prévues dans les semaines et les mois qui viennent : chômage, retraites, etc. Autrement dit, le gouvernement Macron veut, à sa manière, rééditer les coups de forces majeurs réalisés par Reagan contre les contrôleurs du ciel ou par Thatcher contre les mineurs afin de démontrer qu’à défaut de base sociale suffisante, il est au moins capable d’imposer sa loi, c’est-à-dire une régression politique inédite depuis les années 1940. Comme cela est évoqué plus loin, outre une tactique bien préparée de longue date, des campagnes de diversion sont en route : ainsi ce 28 février, les députés majoritaires ont-ils lancé un débat préparatoire à une nouvelle loi sur la fin de vie...
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