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Réflexions sur le rude 13 novembre 2015
jeudi 7 janvier 2016, par
Le vendredi 13 novembre 2015, de lâches assassins ont attaqué au fusil d’assaut la ville qui m’a vu naître, dans laquelle j’habite, le comptoir sur lequel je me suis accoudé des dizaines de fois, mes voisins, mon Paris. Attaquer n’est qu’un mot et Paris n’est qu’un nom. La réalité est que des hommes armés ont tiré sur des centaines de personnes désarmées, par surprise, puis se sont fait exploser ; des balles et des boulons brûlants ont déchiré des chairs, brisé des os, arrêté des cœurs et refroidi des cerveaux.
Cent trente personnes en sont mortes. J’essaie de garder mon sang-froid, je relègue l’insulte aux notes de bas de page.
De l’émotion
Les morts sont morts. À leurs proches, à leurs familles, à leurs amis j’adresse mes impuissantes condoléances et ma tristesse. Aux survivants, aux centaines de blessés, j’exprime ma solidarité, mon amitié.
Et après ? La tristesse en bandoulière, que fait-on ?
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Texte repris avec l’autorisation de son auteur.